Festival de RSR
Pour 2018, la 911 RSR apporte de petits détails qui font une grande différence. Cette saison se prolonge jusqu’à juin 2019 et inclut ainsi deux éditions des 24 Heures du Mans.
Inoubliable pour quiconque l’a entendu ne serait-ce qu’une fois : le son inimitable de la 911 RSR. Ce cri perçant, d’une clarté sublime, que pousse le moteur boxer de quatre litres montant dans les hauts régimes, où le bruit de combustion n’est entravé par aucun turbocompresseur, et qui déchire la nuit du Mans à plus de 300 km/h. Un pur frisson, une sensation absolument unique. Aux oreilles des vrais passionnés de
Une présence plus forte que jamais en GT
Les 16 et 17 juin prochains, les amateurs de sport automobile qui viendront par milliers aux 24 Heures seront accueillis par un concert de 911 RSR. Cette année, elles seront dix sur le circuit de la Sarthe. Leur objectif : transformer la grand-messe de l’endurance en un festival de vitesse. Quatre voitures d’usine
La première participation de
Super saison de 8 courses en 13 mois
2018
5 mai : 6 Heures de Spa-Francorchamps, BEL
16/17 juin : 24 Heures du Mans, FRA
19 août : 6 Heures de Silverstone, GBR
14 octobre : 6 Heures de Fuji, JPN
18 novembre : 6 Heures de Shanghai, CHN
2019
16/17 mars : 12 Heures de Sebring, USA
4 mai : 6 Heures de Spa-Francorchamps, BEL
15/16 juin : 24 Heures du Mans, FRA
Exploiter au maximum la moindre liberté
La RSR actuelle, basée sur la 911 GT3 RS, est l’aboutissement de cette évolution. L’élément central de son châssis en acier est produit en série sur les lignes de production de Zuffenhausen. Puis les spécialistes du Centre
Les ingénieurs n’ont pas hésité à changer la position du puissant moteur atmosphérique de près de 510 ch. Il ne se situe désormais plus en porte-à-faux, mais devant l’essieu arrière, afin de laisser place à un large diffuseur qui augmente la déportance sans incidence notable sur l’aérodynamique. La RSR se montre ainsi encore plus rapide en virage, tout en conservant un coefficient de traînée pratiquement inchangé, une caractéristique déterminante à vitesse élevée, notamment sur les longues portions de circuit du Mans où la voiture roule pleins gaz. L’aileron arrière à fixation col de cygne permet en outre d’accroître encore l’appui sur le train arrière et contribue à améliorer nettement l’efficacité aérodynamique.
En 2018, la 911 RSR entame déjà sa deuxième saison de compétition. Et pour le Championnat du monde d’endurance FIA, la saison s’annonce corsée, avec la première course en mai 2018 et la dernière en juin 2019. Elle inclura donc deux éditions des 24 Heures du Mans, les 12 Heures de Sebring en Floride et cinq autres courses de six heures chacune. Parmi les quatre RSR d’usine, deux ne sont pas en lice pour le Championnat du monde d’endurance : outre leur participation exceptionnelle aux 24 Heures du Mans, elles disputent l’intégralité des douze courses du Championnat nord-américain IMSA WeatherTech.
Décathlon moderne
Évolution ultime de la 911, la RSR est la voiture de course la plus rapide à ce jour issue du modèle emblématique de la marque. Elle est aujourd’hui plus affûtée que jamais pour relever le défi du Mans. Les 24 Heures verront cette année concourir quatre voitures d’usine et six équipages privés.
Des leçons à tirer pour les modèles de série
Ce programme marathon met l’accent sur l’efficacité et l’endurance, des qualités traditionnellement au cœur des voitures de course
Quelle que soit l’issue de cette saison d’endurance pour la 911 RSR, une chose est sûre : les défis de la compétition en conditions extrêmes permettent à
Texte Klaus-Achim Peitzmeier
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