Porsche - « L’ennui ? Connais pas ! »

« L’ennui ? Connais pas ! »

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Le plaisir du jeu : Le Porsche Green Club s’adresse à tous les golfeurs.

Porsche Green Club Janine Rensch est l’une des premières propriétaires de Porsche à s’être inscrite au Porsche Green Club. Aujourd’hui, cette Écossaise apprécie particulièrement la qualité de ces tournois de golf.

Quand on rencontre Janine Rensch, on est tout de suite frappé par l’air espiègle typiquement écossais de cette golfeuse et passionnée de Porsche : ses yeux brun-vert effrontés et éclatants qui vous regardent sous une frange de cheveux coupés courts, son petit nez qu’elle fronce quand elle éclate de son rire charmant – ce qu’elle fera souvent au cours de la conversation. Janine Rensch est une femme joyeuse et nature, qui en soixante ans d’existence a vécu toute sorte de situations étonnantes.

L’une des grandes passions dans la vie de cette Écossaise est le golf : « Tout petits déjà, mon frère et moi passions toutes nos vacances en Écosse avec mes parents, au Gleneagles, un hôtel devenu célèbre. À l’époque, nous accompagnions notre père tous les matins dans ses rondes de golf. Quand nous avons eu l’âge requis, nous nous sommes mis nous aussi à jouer. Nous allions sur le green par tous les temps. Je m’en souviens encore. » Après une jeunesse insouciante à Édimbourg, Janine décroche à l’âge de 16 ans un job de vacances à la bourse de Londres, où elle devient vite l’une des premières et rares tradeuses de Grande-Bretagne. À 27 ans, elle laisse tomber ce travail exigeant. En expliquant pourquoi, cette Écossaise laisse entrevoir un autre trait de son caractère : « Il est arrivé un moment où la bourse a commencé à m’ennuyer, c’est un boulot qui, à mes yeux, ne permet pas de s’épanouir. Gagner des sommes folles le restant de ma vie en faisant tout le temps la même chose... no thank you ! L’ennui, connais pas. Quand il me guette, je passe à autre chose. »

Sitôt dit, sitôt fait. Familière grâce à son père depuis toute petite des expositions d’art, Janine Rensch finit par se découvrir une passion de collectionneuse. Son choix s’impose comme une évidence : elle se lance dans des études d’art moderne à Londres.

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« Un amour pour la vie » : Plus question pour Janine Rensch de se séparer de sa 911.

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Bien emballé : Le sac de golf est le compagnon idéal de tous les tournois du Porsche Green Club.

Marchande d’art, puis professeur de clavecin.
Mais, amour oblige, la fin de ses études coïncide avec un déménagement à Montreux. En effet, elle suit son compagnon d’alors, designer et architecte, en Suisse. De là, le couple tient des galeries d’art, d’abord à Londres, puis à Munich. Pas facile de travailler à Londres en semaine et de rentrer à Montreux chaque week-end. Janine Rensch garde pourtant toute sa gaîté. Pas simple non plus de passer d’une métropole comme Londres au bord du lac de Genève. Mais la naissance de ses deux filles lui rend plus supportable la vie dans la campagne suisse. Ou sont-ce ses joyeuses virées en Porsche 928 ? Sa Porsche, elle se l’est offerte quand elle était encore jeune tradeuse. Et cette voiture l’enthousiasme toujours autant, même en famille. « La 928 était géniale ! Les enfants pouvaient s’y asseoir confortablement et il y avait aussi assez de place pour les bagages. Avec elle, j’ai fait de beaux voyages entre Montreux et Londres, sans jamais avoir de problème. » Mais au bout de huit ans à Montreux, Janine Rensch finit par en avoir assez du calme de la campagne. « Je ne supporte plus les cloches des vaches ni les moutons ! » En 1989, après la vente des deux galeries, elle déménage donc à Zurich.

L’ex-tradeuse et ex-galeriste rêvait depuis longtemps d’habiter Zurich. « J’ai toujours voulu aller à Zurich, c’est là que je suis heureuse. » Elle y trouve l’offre culturelle et artistique qui lui convient. Pas étonnant qu’elle choisisse d’y écrire une nouvelle page de sa vie. Est-ce la vue splendide qu’elle a de son nouveau domicile, situé tout près du Dolder, l’hôtel de luxe de Zurich, ou est-ce dans la salle de concert de la Tonhalle que l’inspiration lui vient ? Difficile à dire. Toujours est-il qu’elle entame alors des études de musique et apprend le clavecin. Une formation de professeur de musique est le prolongement parfait de sa façon de vivre, elle qui semble n’avoir aucune difficulté à apprendre sans cesse quelque chose de nouveau. Comme elle le dit elle-même : « Les grandes étapes de ma vie sont le fruit du hasard et il faut profiter au maximum des hasards. »

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Une organisation parfaite : Ce sont aussi les détails qui font un bon tournoi de golf.

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Une identité Porsche unique: De nouvelles balles et de nouveaux tees pour un drive parfait – avec écusson Porsche, bien sûr.

Le succès, mais en toute modestie
Le retour au golf de Janine Rensch, lui, n’est pas le fruit du hasard. À l’âge de 40 ans, raconte-t-elle, après une pause d’une vingtaine d’années, elle a eu envie de rejouer au golf. Vers 45 ans, elle retrouve enfin le temps de s’y remettre.

Et le virus du golf la reprend vite. Depuis son retour sur le green, ce sport est une constante de sa vie. Et, comme elle le raconte elle-même, quand elle séjourne dans sa maison en Écosse, elle joue tous les jours au golf, « plus ou moins par tous les temps, car pour moi, la pluie n’est pas un obstacle ». Tout près de son domicile se trouvent trois terrains de golf. Et à Zurich aussi, le terrain à neuf trous du Dolder Golf Club est juste devant chez elle. Elle a été admise avec son compagnon dans ce club de golf très sélect, mais en parle sans aucune vanité. La modestie et la réserve distinguée sont indissociables de la personnalité de Janine Rensch. Entre-temps, elle s’est séparée de sa chère Porsche 928, car son ancienne voiture ne lui paraissant plus assez sûre pour monter la côte enneigée qui va jusqu’à chez elle. Elle a opté pour une Porsche 911 Turbo Type 997 à transmission intégrale. Mais, là encore, elle n’en parle qu’incidemment.

Janine savait pertinemment qu’elle choisirait de nouveau une Porsche. « Dans la famille, nous sommes tous un peu dingues de voitures », confie-t-elle. Quand elle et son frère étaient petits, leur père leur présentait chaque samedi un nouveau modèle. « Chaque fois que nous allions dans notre garage, on y trouvait une voiture flambant neuve, une Bentley, une Triumph, une Aston Martin ou une Porsche. Nous faisions un tour avec, ensuite nous avions droit à un chocolat bien chaud, et une semaine plus tard, une nouvelle voiture nous attendait. » C’est à cette époque que son amour pour Porsche et les 911 s’est éveillé pour ne plus jamais la quitter : « Je ne veux plus jamais d’autre voiture qu’une 911. Je trouve super que Porsche réussisse à renouveler constamment ses classiques tout en préservant leur identité unique. » Quand elle se rend seule à un tournoi de golf, elle a assez de place dans sa 997 pour tout ranger, le sac de golf à l’arrière et le chariot sur le siège passager. Ainsi, depuis peu, Janine Rensch aime bien se rendre à une série de tournois d’un genre particulier. Car, fidèle à sa devise, toujours oser se renouveler, elle a été parmi les premiers membres à s’inscrire au nouveau Porsche Green Club lancé en février 2014. Cette série de tournois créée exclusivement pour les clients Porsche passionnés est tout à fait dans l’esprit de cette Écossaise sportive : « Ce qu’il y a de particulièrement bien dans les tournois du Porsche Green Club, c’est qu’ils sont disputés par un groupe homogène de golfeurs. L’événement et ses participants sont très select, les tournois sont bien organisés et on sait qu’on aura une belle journée de golf, clôturée par un phantastique souper. » Et Janine Rensch d’ajouter que même la cotisation annuelle de 911 francs lui semble « adorable ».

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Avec drive : Janine Rensch concentrée.

Si Janine Rensch se satisfait de son handicap de 23,3, elle nous révèle quand même, avec la modestie qui la caractérise et en arborant un sourire malicieux, son intention de descendre très vite sous la barre des 20. Et quand on la connaît, on ne doute pas une seconde qu’elle atteindra vite cet objectif ambitieux. En tout cas, notre amatrice de Porsche, qui dans l’intervalle a aussi décroché un diplôme de prof de Pilates, y met la forme et l’énergie qu’il faut. Et depuis sa naissance, elle semble avoir dans le sang assez de drive pour n’importe quel fairway et pour toutes les routes du monde.

Texte Thomas Borowski
Photos Thomas Borowski et Dirk Michael Deckbar