3,4 secondes
Consommation/Émissions*
L'anatomie de l'accélération.
Bien prendre son souffle. Appuyer sur la pédale d'accélérateur. Être collé au fond du siège. Sentir des fourmillements dans l'estomac. Ou, pour faire bref : passage de 0 à 100 km/h en 3,4 secondes. Dans une berline de luxe. Dans une voiture de sport à quatre sièges. Dans la nouvelle
Un tarmac de nuit. La nouvelle
On actionne maintenant le commutateur de mode sur SPORT PLUS. Ceci a pour effet de démarrer le moteur V8 biturbo de 4,0 litres qui se manifeste par un profond murmure.
Seul le mode SPORT PLUS permet d'activer le Launch Control. Une fonction qui permet une accélération maximale départ arrêté. Un véritable départ de compétition. Et ce sur toutes les
Le moteur V8 biturbo s'apprête à fournir la puissance maximale. Il monte à 5 000 tours par minute et commence à trembler. Toutes ses forces sont à l'affût. Un véritable tour de force pour arriver à maintenir constant ce haut régime et toute son énergie, véhicule arrêté. Pendant ce temps, le moteur sollicite la pression de suralimentation et l'amène vers le conduit d'admission. Ainsi, au relâchement, elle remplira entièrement les cylindres pour fournir la pleine puissance en une fraction de seconde. Dans cette même fraction de seconde, la boîte appuie déjà sur le plateau d'embrayage. Les deux moteurs, le moteur électrique et le moteur thermique, opposent leur couple à l'embrayage. La
Mais pour l'instant la sportive est encore immobile. Le pied gauche sur le frein. Les deux mains fermement en prise sur le volant. Le châssis sur le qui-vive. La batterie lithium-ion de 14 kWh se tient prête à livrer toute son énergie. Les systèmes de refroidissement sont prêts à offrir un refroidissement maximal.
L'embrayage hang-on de la transmission intégrale ainsi que le blocage du différentiel arrière à régulation électronique du
« Launch Control activé ». Il ne s'est pas encore écoulé une seconde depuis le moment où la pédale d'accélérateur a été enfoncée, que la fonction de départ automatisé Launch Control est déjà activée et que tous les systèmes sont prêts. La
Le moteur électrique fournit immédiatement tout son couple, entraînant le véhicule vers l'avant. Il prend le relais le temps que le moteur thermique atteigne le couple maximal. Moins de 200 millisecondes. Les deux moteurs s'opposent à l'embrayage. Tout occupés qu'ils sont à transmettre leur puissance au reste de la chaîne cinématique puis à la chaussée par l'intermédiaire des roues. L'embrayage tente d'exercer une pression sur les deux moteurs. Pour que les roues ne tournent pas au démarrage, l'embrayage régule le couple pour obtenir le patinage idéal.
Il faut atteindre un patinage de 15 à 20 % pour que la traction des pneumatiques soit optimale. Pas facile à réaliser : la boîte de vitesses
Le moteur électrique et le moteur thermique évacuent maintenant jusqu'à épuisement leurs forces combinées. Un couple moteur commun de 850 newtons-mètres. 680 chevaux-vapeur. Une puissance absolue. En première, on tombe vite en limite de régime. Jusqu'à 6 800 tours.
Puis on passe la seconde. La nouvelle boîte de vitesses
Pendant ce temps, le véhicule sprinte toujours. Irrésistiblement vers 6 800 tours. Mais le moteur ignore la plage limite, il fait confiance à la boîte de vitesses. Il reste avec un couple maximal, ce qu'il ne ferait pas en temps normal. Il sait que la boîte, avec la fonction de départ automatisé Launch Control, va le faire baisser au régime cible du deuxième rapport, à 5 000 tours. Il aspire de l'air. Il rejette de l'air. Le moteur électrique fournit également tout son couple. L'embrayage, quant à lui, fournit toute sa force. Et réussit à se fermer. 400 millisecondes et le régime redescend. Résultat : pas de rupture de couple. Pas de perte de vitesse. Au contraire, le véhicule réalise une accélération de 0,5 g supplémentaire.
Le moteur thermique et le moteur électrique fonctionnent tous deux constamment à plein régime. Ils veulent trouver le couple optimal. Ils œuvrent en parfaite synergie. Tantôt la charge de travail incombe au moteur thermique, tantôt au moteur électrique. Pendant l'ensemble du processus d'accélération, les deux moteurs travaillent à pleine puissance. En permanence. Y compris pendant le passage des rapports. Contraint à la performance optimale par la PDK.
Le compteur de vitesse affiche 85 km/h. Puis augmentation de régime pour le passage au troisième rapport. Juste avant la limite de régime. À un cheveu près des 6 800 tours. La
Un moment formidable. Et parce que tout ça est allé un peu vite, voici un aperçu des caractéristiques essentielles de notre protagoniste :
Puissance maximale du système : 680 ch (500 kW)
Moteur V8 biturbo de 4,0 l : 550 ch (404 kW)
Moteur électrique : 136 ch (100 kW)
De 0 à 100 km/h : 3,4 secondes
Vitesse maximale : 310 km/h